Le compost
Le compost issu des Uvéor répond à la norme NF U44-051 pour être valorisé en agriculture. Toutes les collectivités font procéder à des analyses, pour vérifier la conformité, avant l’acheminement du compost chez les agriculteurs. Ces analyses sont réalisées par des laboratoires indépendants.
Certaines collectivités aboutissent à un compost qui répond au label Terrom, plus exigeant que la norme NF U44-051. La FNCC est co-fondatrice du référentiel Terrom 051 (télécharger le livret), référentiel qui vise à donner des gages de qualité aux composts tout en s’inscrivant dans une démarche d’amélioration continue.
En 2019, près de 30 000 hectares de terres agricoles, en France, ont bénéficié de matière organique grâce au compost fourni par les collectivités.
Plusieurs collectivités ont mis en place, en partenariat avec des Chambres d’Agriculture, des essais sur parcelle pour vérifier l’intérêt agronomique du compost dans les sols.
Le Sictom du Marsan a débuté cet essai en 2013, à la mise en exploitation de son usine de traitement des ordures ménagères. L’essai a démarré la même année pour une durée de 6 ans. En 2020, le compost du Marsan fait l’objet d’un rapport détaillé. A consulter :
- Synthèse des essais de mars 2018
- Rapport 2020 sur l’amendement et fertilisation des cultures avec le compost NFU44-051 produit par l’unité de compostage du Sictom de Marsan
En Vendée, la Chambre d’Agriculture suit de près également une parcelle d’essai qui reçoit du compost de Trivalis comparé à du fumier de bovin. Cet essai est planifié sur 8 ans et a démarré en 2012. Fin 2021, après des prélèvements réalisés au printemps, les résultats ont été connus à l’automne